Le récit suivant provient d’une personne ayant autorité en matière de moutons de club.
Par respect pour son standing, nous flouterons son nom.
"Pluie et orage allant crescendo ce matin, je hèèèèle les moutons perchés sur le chapeau de gendarme.
Me regardent d’un air sceptique, descendent et s’arrêtent, longent le paddock d’Arpeggio and co et s’arrêtent à nouveau.
Je continue à m’égosiller un temps et entreprends la montée en maudissant tous les moutons du monde sous la flotte.
Arrivée en haut, je comprends le pourquoi de l’air hébété de nos moutons, ils sont entrés dans l’annexe du paddock sans s’en rendre compte et ne savent ce qu’ils font là entre ces fils de clôture et comment en sortir alors que cet andouille d’humain continue à les appeler !
Bon il y a le jus. Je cogite un temps, me saisis d’un piquet plastique que je soulève très haut de manière à ce que les laineux passent dessous. Je suppose un temps que je dois avoir l’air bien con ainsi et que je dois vaguement ressembler à Benjamin Franklin en plus mouillé !
Mais le mouton, me voyant ainsi, se méfie ( et il n’a pas tort ! ).
J’attrape donc avec ma main libre le maïs dans ma poche et le sème au loin. Youpi ça marche ! Tiercé gagnant Sheep’s, Kirikou et enfin Bar’Quête.
Le maïs ingéré nous nous dirigeons à la queue-leu-leu, surtout eux d’ailleurs, gaiement vers le box tout fiers de notre exploit.
Mais telle la famille ours dans Boucles d’or, les moutons découvrent avec stupeur que quelqu’un dort dans leur lit ! J’ai nommé le bienheureux Tirelire ! Bond de Bar’Quête, incrédulité chez Sheep’s n’ son, demi-tour tout le monde sous l’oeil endormi du cochon que je déloge en lui expliquant que « non mais ça ne se fait pas! ».
Je pense que les moutons ont bien dormi et ruminé par la suite. Moi aussi..."
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