Les goinfres au ratelier:vos expériences.

Vais voir ça avec la ferme voisine...
on les rince comment, ces bidons ?
Bon, on a bien un demi bidon d'eau qui nous sert à mettre de l'eau quand le ruisseau est à sec, mais je ne me suis jamais posée la question de savoir d'où il venait !

Trop trop bien ce forum, j'allais lancer un sujet similaire mais je vois que tout a été dit... Moi j'ai plusieurs bassines, plus que de brebis, et qq réserves dans mes poches, que les vieilles Ouessant plus lentes et mon bébé Philomène (1 an quand même !) savent très bien venir chercher tandis que les 2 morfales font le tour des bassines et que la timide Pénélope observe de loin, pour enfin se risquer à venir grappiller qq grains.

Oui, sujet intéressant !

Pour ma part, voici comment je me suis organisé : avec mes Ouessant et mon souci de bélier peu partageur, j'ai adopté la solution de 2 demi-bergeries (2 anciennes "soues à cochons" mitoyennes en fait) : l'une pour les brebis, l'autre pour le mâle, du moins au moment de la distribution de concentrés.
L'auge à granulés (ou céréales...) que j'ai fabriquée pour les femelles :

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3 planches de bois : le fond + les 2 côtés, 2 mètres de long, fixé solidement au mur, un grillage devant avec 5 ouvertures pour que les brebis passent leur tête, une sorte de cornadis bon marché  ... tout au bout, à gauche j'ai coincé un petit abreuvoir (un demi-bidon de plastique). L'auge est toujours propre, vu que les moutons ne peuvent pas y mettre les pieds
De l'autre côté du mur de cette demi-bergerie, j'ai mis le râtelier à foin : pareil, fabrication maison (pas tout à fait assez solide d'ailleurs).

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L'hiver, j'y enferme les brebis durant 1/2 à 1 heure, pour qu'elles puissent manger du foin tranquilles (c'est-à-dire sans être embêtées par le bélier) en plus de leur concentré.
Pendant ce temps, le bélier est dehors (je lui ai donné un peu de granulé pour faire diversion avant de rentrer les brebis). Il a tout le loisir de manger du foin le reste du temps.
Dans l'autre demi-bergerie, j'ai mis la mangeoire pour le sel, en bois que j'ai doublé de plastique (fond de bidon encore) vu que le sel à même le bois attirait l'humidité ce qui mouillait le bois :

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Quand ce n'est pas l'heure des concentrés, tous les moutons ont accès aux 2 demi-bergeries.

Je ne leur donne de concentrés et de foin qu'en hiver (novembre à fin mars en gros), le reste du temps l'herbe leur suffit...

Pas de granulés ni de céréales pour mes deux béliers.

- granulés : issu de l'industrie, ne correspond pas au mode alimentaire normal. Ne convient qu'aux troupeaux n'ayant pas un espace vital suffisant et aux bergers manquant de temps, ou aux agriculteurs et personnes soucieuses d' engraisser le lobby agro.
En quatorze années de vie, mon beauceron n' a mangé qu'un sac de croquettes, entre Murcia et Grenade c'était ça ou ronger le tronc des amandiers.
- céréales : faudra que j'essaye, moi j'adore ça alors eux, surement ! mais pour l'instant je n'en produis pas, j'ai le projet de cultiver un peu de sarrasin (qui est en fait une graminée mais s'apparente aux céréales) et n' irait certainement pas acheter en mag ou en ferme quand je vois tout ce qu'ils déversent sur leurs cultures.
Tu as bien compris, j'aime le paysan mais j' ai du mal avec l'agriculteur...
- foin : comme Astérix, réservé à l'hiver ou aux périodes très humides.
- gourmandises : deux fois par jour, châtaignes décongelées ou cerneaux de noix, dans le creux de la main. Rarement, débris de pain très sec et de qualité. Des feuilles, gros penchant pour le lierre, une petite brassée par semaine que je vais arracher dans les arbres, mais aussi beaucoup d'autres essences.

moumoute a écrit:

Pas de granulés ni de céréales pour mes deux béliers.

- granulés : issu de l'industrie, ne correspond pas au mode alimentaire normal. Ne convient qu'aux troupeaux n'ayant pas un espace vital suffisant et aux bergers manquant de temps, ou aux agriculteurs  et personnes soucieuses d' engraisser le lobby agro.
En quatorze années de vie, mon beauceron n' a mangé qu'un sac de croquettes, entre Murcia et Grenade c'était ça ou ronger le tronc des amandiers.
- céréales : faudra que j'essaye, moi j'adore ça alors eux, surement ! mais pour l'instant je n'en produis pas, j'ai le projet de cultiver un peu de sarrasin (qui est en fait une graminée mais s'apparente aux céréales) et n' irait certainement pas acheter en mag ou en ferme quand je vois tout ce qu'ils déversent sur leurs cultures.
Tu as bien compris, j'aime le paysan mais j' ai du mal avec l'agriculteur...
- foin : comme Astérix, réservé à l'hiver ou aux périodes très humides.
- gourmandises : deux fois par jour, châtaignes décongelées ou cerneaux de noix, dans le creux de la main. Rarement, débris de pain très sec et de qualité. Des feuilles, gros penchant pour le lierre, une petite brassée par semaine que je vais arracher dans les arbres, mais aussi beaucoup d'autres essences.

Bon, ben j'te dis plus rien alors! beuh!   :0016: :0016: 

Ha ça non !!

tu vas pas nous priver de tes commentaires  

ce que j'écris là, n'engage que moi et mes Soäys sont bien rustiques, d'autres races nécessitent surement plus d' ajustements nutritifs...

 

Ne mets quand même pas tous les agri dans un grand sac, ce sera mieux!   


Tiens, il manque un smiley!

Chef, Tu n'aurais un truc qui trinque? Qu'on profite de l'occasion avec Moumoute pour boire un coup?   

Oui chef il y a quelque chose d'approchant dans les smileys en haut : "voir plus de smileys" : :boire04:         :fumeur08: 

A mon avis avec ça vous avez de quoi faire   

  Mais je pense que c'est ce genre là que tu voulais.   

 


oui, bien sur!  


merci!   

Chez moi, trois moutons seulement, donc trop facile à gérer.
Déjà, ils sont au foin et à l'herbe en liberté le jour, enfermés la nuit.
Pas de foin la nuit, ils sont tellement gras, ça en devient indécent!

Le grain, c'est maïs entier et exclusivement pour leur faire faire un exercice ou pour rentrer en box.
J'ai eu aussi trop de soucis de météorisation avec ma fragile Bar'Quête.

Quand c'est l'heure de rentrer, on appelle, ils accourent, on rentre avec eux en box, et on sépare les deux seaux en caoutchouc solides avant d'y jeter dans chaque une demi-poignée de maïs. Ils sont trois pour deux seaux, ils se débrouillent.
Parfois ils passent d'un seau à l'autre, parfois ils s'affirment pour garder le seau où ils ont mis la tête en faisant opposition passive, parfois ils s'affrontent d'un coup de tête ou deux mais pas plus. Parfois, déçu, il y en a un qui me jette un regard désespéré, et j'arrive toujours à trouver trois grains de fond de poche pour lui donner à la main.
 

Il n'est pas question de les nourrir mais vraiment uniquement de les appâter ou les récompenser; ils sont déjà tellement gros!    

Pour le foin, ils se débrouillent une fois le box ouvert le matin, ils nous accompagnent quand on nourrit les chevaux (on va d'abord au hangar chercher le foin) et se servent dans le hangar, puis ils nous rejoignent autour des parcs chevaux et vont manger de l'herbe, puis ils y restent ou pas.
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas...