Sauvetage

Bonjour,

Les grands parents de mon conjoint hébergeait deux moutons mais étant parti de leur maison, plus personne ne s'en occupait (eau occasionnelle, visites très rares, pas de tonte..). L'année passé, mon conjoint est allé en urgence tondre les moutons, mais il était déjà trop tard, un des deux était en train de mourir étouffé sous sa laine et la chaleur. Il a put tondre celui qui restait, tant bien que mal.

Nous avons maintenant un terrain et nous avons été cherché le mouton restant. Complètement sauvage, recouvert de laine, sale état... Nous l'avons tondu au ciseau, sa peau présentait des blessures... Bref une horreur. Nous l'avons laissé la nuit tranquille dans l'expert, et ce matin nous avons préparé son enclos, son abris, pas loin de nos quatre chèvres.

Mais voila, au moment du "lâché" le mouton s'est sauvé, paniqué, dans un tas de ronces, il a réussi a défoncer un grillage, à s'enfuir le long de la route sur près d'un kilomètre. Nous avons réussi a le rattraper (ouf) à le ramener. Nous lui avons mis une laisse et un collier ainsi qu'un piquet, pour le remettre dans son enclos. Mais il a bondit à l'ouverture du coffre, à déchiré le collier....

Maintenant il ère dans un coin du terrain, épuisé. Il s'est mis dans un petit coin (le terrain fait 16 000 m2). Je lui ai mis un petit seau d'eau sans trop m'approcher.

Question : Que faire ? L’attraper a tout prix ou le laisser se balader à sa guise ? J'ai l'impression qu'il est trop stressé pour boire ou manger, peut il se laisser dépérir ?

Merci d'avance pour vos réponses.

Oh mon dieu, quelle aventure!



Oui il est épuisé,
de fatigue physique (courir ne devait pas leur arriver autant, ni aussi longtemps)
de stress (perdre ses repères, aussi pourris soient-ils, perdre son ami...)
de terreur (être touché, tondu, attrapé, etc.)

Laissez-le souffler, de toute façon, vous n'avez pas vraiment le choix on dirait.
Il faut peser le pour et le contre: s'il se retape bien, vous ne pourrez pas l'attraper, et il peut se faire capturer par un chien.
Si vous l'attrapez maintenant qu'il est cuit, cela peut le sauver comme ajouter à son stress et l'achever.

Bref, votre situation n'est pas confortable.

De toute manière il était condamné. Bon.
Vous lui offrez une chance, il ne la saisit pas car il ne la comprend pas, il ne l'imagine même pas, il n'envisage pas une seconde qu'un humain soit amical...

Il ne se laissera pas mourir de faim ni de soif, s'il ne mange ni ne boit, c'est qu'il n'en a pas besoin ou en est incapable...

Je vous souhaite bien du courage et le meilleur jugement possible pour décider de sa suite, cela dépendra de sa capacité à résister à tous ces stress, qui s'ajoutent certainement à un fort parasitisme, peut-être un certain âge, etc. Demain, il y aura sans doute plus de monde avec de meilleures analyses que la mienne. Et vous avez peut-être déjà oeuvré ou choisi un axe de stratégie...
Racontez-nous tout ça!

Ohlala ...... Quoi ajouter aux réflexions de Bar'Quête ?

Si jamais vous réussissez à l'attraper une nouvelle fois, pensez à le tenir fermement en tenant compte des réflexes innés aux moutons. Voici de quoi vous documenter un peu : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Peut-être pourrez vous le guider doucement vers l'enclos des chèvres ?
Ca n'est pas facile à faire avec un mouton: il faut toujours être exactement à la bonne distance de lui, au bon rythme sinon il peut à tout moment décider de foncer dans les lignes ...

Si vous pouvez passez le plus de temps possible avec lui à cette distance. En lui laissant le temps de se mettre à brouter en votre présence. Il ne veut pas être attrapé mais il voudrait bien aussi ne pas être seul et se sentir rassurer par une présence qui lui inspire un peu confiance et qui le protège des autres dangers..

Bref du temps et de la patience .


Ou alors la chasse avec un chien ou un grand nombre de personnes, au risque de lui causer un stress dangereux....

Vous verrez bien demain à quoi les circonstances vont vous conduire. Belles pensées à vous.

bonjour pauvre mouton en effet et bravo pour votre geste de tenter un sauvetage .
pour compléter ce qui à  était dit  par barqu'ette et anipatchen.

si vous avez des chèvres attention aux parasitismes et aux maladie dont il peut être porteur.   il ne faudrait pas contaminer vos chèvres et votre terrain non plus.
quand j'ai accueilli un mouton seul et en mauvaise état  que l'on à  retrouver errante sur la route.  je  lui ai fait un enclos petit loin de mes moutons  dans un endroit ou je ne comptais pas mettre mes moutons d'au moins un moi,  un genre  de quarantaine. (bon je n'en suis pas servie longtemps, j'ai retrouver sa bergère le lendemain. ) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

bon pour moi je ne laissera pas errant sur mon terrain,trop de risque divers et varié.
je ferais un enclos solide renforcer et assez haut d’où il ne pourra pas s’échapper en sautant  ou fonçant dedans.  Et surtout  assez petit en taille pour le calmer et pouvoir l’approcher et le surveiller sans qu'il ai a courir . et je ferais un bon  billant de sont état de santé soi par vous soit, un veto en fonction de son état.  et surtout dans un petit  enclos il finira plus vite par s'habituer à vous,  a moins stresser et à retrouver petit a petit des repaires.  

en suite il faut réfléchir si vous compter (et si vous avez la place de ) le garder, il lui faudra forcement un autre compagnon  rapidement commencer donc à  en chercher un si non il faudra le placer ailleurs avec d'autre moutons et commencer a regarder les association, ou une annonce sur le bon coin pour lui trouver une nouvelle maison .  car il ne peut rester trop longtemps dans un lieu inconnue sans autre moutons

voila, pour mon avis qui n'est que le miens bien sur baser sur ma petit expérience.
Bon courage a vous et a lui    tenez nous au courent. !

Beau geste et bon courage...

N'y aurait-il pas la possibilité de se faire "prêter" un mouton pour le mettre avec lui ? Cela le rassurerait dans un premier temps et lui redonnerais l'envie de se battre en retrouvant des repères et son instinct grégaire...
Et au contact d'un compagnon peut-être un peu plus proche des humains et moins farouche, il comprendra, avec le temps, qu'on ne lui veut pas forcément du mal...

Oui d'accord avec Annie, le pauvre s'il est seul depuis des mois il doit être bien malheureux !

Oui pour la suite ça me semble indispensable pour ce pauvre mouton. Un repos et un confort bien mérité ....

Bonne chance !

Bonjour à tous et merci pour vos réponses, alors voici les nouvelles, et elles ne sont pas excellentes.

Hier soir j'ai apporté de l'eau au mouton, du foin frais, il était toujours planqué dans une petite partie du terrain, allongé il semblait se calmer doucement.

On a décidé de le laisser tranquille, pour ne pas ajouter du stress et surtout parce que nous n'étions pas sur de pouvoir l'attraper à nouveau.

Ce matin très tot (6H00), nous l'avons croisé se baladant à l'arrière du terrain, il était sorti de son "trou". Nous étions plutôt rassuré, il semblait plus calme et ne courrait pas. En début d'après midi, je suis allé voir son seau d'eau, le niveau avait diminué, le foin avait été un peu remué également. Mais pas de trace de la bête.

Je suis aller voir ensuite mes chèvres, pour les rentrer... Et là, mauvaise surprise. L'enclos était à plat sur une partie... Et le jeune bouc que nous avions adopté l'avant veille n’était plus là non plus. Nous avons aussi constaté une ouverture dans le grillage extérieur, la grille à été poussé...

Nous avons fait le tour du terrain, j'ai même utilisé mon portable en diffusant des bruits de moutons et de chèvres mais rien.

Le terrain est grand, les herbes très hautes. Soit les deux loustics se sont fait la malle, soit ils se planquent dans un coin.


Pour ce qui est des documents sur la manipulation du mouton... Je vous assure qu'on a fait notre maximum. Mais la bête est énorme et vraiment très puissante, en le maintenant à deux, il nous a traîné sur plusieurs mètre. Nous sommes plein d'équimauses, le même mouton l'année dernière lors de la tonte d'urgence avait d'ailleurs cassé une cote à mon conjoint.

Je vous remercie encore pour tout vos conseils, sachez qu’évidement si nous le retrouvons il aura un copain. Nous sommes inquiet, et surtout pour le petit bouc à vrai dire, c'est un bébé juste sevré... Sale caractère mais très mignon.

Je vous tiens au courant dès que j'ai des nouvelles, nous laissons passer les heures chaudes pour éplucher à nouveau le terrain.

Bon courage

Bonne nouvelle du soir : nous avons aperçu le mouton. Il est retourné à l'endroit où je lui avais mis de l'eau et du foin. Mais pas de nouvelles du bouc !

J'ai remis de l'eau... On va continuer à le laisser tranquille et mon conjoint fait le tour du terrain pour sécuriser au maximum.

Je pense (dites moi si c'est une bonne idée) :
dans un premier temps,
- Je laisse le mouton tranquille et je lui apporte de l'eau chaque jour
- On lui laisse le temps de prendre possession des lieux

dans un second temps,
- on tente de l'apprivoiser, avec la technique du pain
- on le remet dans un enclos et on lui trouve un copain

Super, j'espère que vous allez retrouver le petit bouc...

Par contre, perso, en premier je chercherais à lui trouver un congénère au plus vite... Ce sont des animaux grégaires qui ont un besoin presque vital de ne pas être seuls...

Le problème est que le terrain est grand, si nous lui prenons un compagnon de suite, ils vont être deux affolés au moindre bruit dans un espace trop grand...

La solution serait peut être de l'attraper dès qu'il sera plus calme et de le vendre ou de le donner à une asso ?

Question que je n'ai pas pensé à poser : est-ce que le grand terrain dans lequel il est à l'heure actuelle est clôturé ?

Ou meilleure solution, prendre un copain domestiqué, ou mieux, 2 copains domestiqués ; ils attireront le sauvageon...

Oui tout à fait. Si ce grand terrain est clos le mieux c'est de le laisser tranquille, en l'apprivoisant doucement avec dépôt quotidien de foin et d'eau et construction d'un petit abris pour ce faire.

Et pour que tout soit parfait un ou deux copains apprivoisés.

Le petit bouc va sans doute chercher à retrouver les siens aussi.

Quelques nouvelles :

Le mouton va mieux. Il est de plus en plus calme, il entre en contact régulièrement avec les chèvres et ça semble le détendre. Quand il nous voit arrivé, il fuit de moins en moins vite C'est deja pas mal.

Hier il s'est meme approché, car nous étions au millieu des chevres.

Nous avons prévu de lui prendre un copain dès que nous le pouvons.

Pour le bouc... Définitivement aucune nouvelle. C'est triste, j’espère que quelqu'un l'a adopté ou qu'il est mort sans souffrance.

Tu n'avais pas répondu à ma question: le mouton est-il dans un pré clôturé. Apparemment oui, le laisser tranquille c'est donc la meilleure solution.

Désolée pour le petit bouc.

Merci pour les nouvelles.

N'enterre pas trop vite le petit bouc ! Mon fils a une chèvre qui a peine arrivée chez lui s'est enfuie, c'était en novembre... On nous l'a signalée en avril, en pleine forme, elle squattait une résidence secondaire peu occupée en bord de mer... Depuis elle se porte comme un charme, seule conséquence de sa longue solitude : elle ne cherche pas du tout une congénère !
L'avantage des herbivores c'est qu'ils trouvent facilement à manger !