Glands mûrs et germés

   

C'est bien ça. Merci

J'ai lu le sujet en question anipatchen, qui renvoie notamment vers ce petit récapitulatif : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Chez moi, le positif c'est que les glands sont bien mûrs (pas verts donc), sans cupule et provenant d'arbres âgés   
Par contre, ce sont très probablement des chênes pédonculés   

Actuellement je n'en donne pas beaucoup à mes moutons chaque jour, donc pas d'accumulation brutale de toxines dans les reins (d'ailleurs ils sont en forme, pas de diarrhée ou autre) ; et apparemment selon Bar'Quête : "D'autant que chaque fois, les reins s'abiment un peu plus et que ça ne se répare pas (contrairement au foie qui y arrive un peu). Donc même si tu ne vois rien, eux, s'ils en mangent beaucoup, ils s'abîment." : c'est s'ils en mangent beaucoup d'un coup ("une ventrée") que les reins en prennent un coup et qu'au bout de plusieurs fois à ce régime, ils lâchent. j'ai l'impression que le souci arrive "plus particulièrement les années de sécheresse où le manque de fourrage incite les animaux à consommer des glands" (selon le lien ci-dessus).

Une chose paraît certaine : avec mes 5 Ouessant, 3 grands chênes qui produisent potentiellement beaucoup de glands, j'ai sans doute intérêt à leur barrer l'accès à 1 ou 2 chênes les années à venir en octobre-novembre pour éviter qu'ils prennent des ventrées, surtout s'il y a peu d'herbe disponible à ce moment-là.

Et pour mes 20 kg en distribution d'hiver, je vais bien voir comment ça se passe...

zézé a écrit:

en ce qui concerne mon petit troupeau, il paisse également sous des chênes, et n'a pas l'air d'en souffrir.

En ce qui concerne mon pharmacien, il a eu son cheval presque 20 ans sous un chêne.
Puis paf, il est mort d'un coup. L'année de trop.
En ce qui concerne mes poneys, ils ont vécu quatre ans dans une forêt somptueuse de chênes magnifiques.
Total: un presque mort sauvé par le culot des vétérinaires qui lui ont balancé un cocktail molotov dans les veines - perdu pour perdu... J'ai cherché du terrain ailleurs. En attendant, nous avons clôturé et ramassé les glands. Une année il y en a eu des dizaines de gros sacs. L'année suivante presque rien.
Mais mon poney est mort l'année suivant sa résurrection, sans connaître le nouveau club, car son organisme bien abîmé n'a pas supporté un apport accidentel de paille au sein du foin. J'ai déménagé mon club depuis.

Les véto me disent que c'est partout pareil. Les gens peuvent pas tous déménager. Alors il y a régulièrement un mort ici, un mort là. C'est ainsi. On n'en parle pas en termes trop catastrophistes parce-qu'il faut faire avec.

Ca manque, les éleveurs de porcs itinérants :-)
quelqu'un veut se lancer?

Bonjour Belsta,
J'ai également beaucoup de chênes sur mon terrain, et j'ai vu mes moutons manger des glands.
Le post date de 2013, peux-tu me dire maintenant comment vont tes moutons ? Si ils sont décédés, quelle en a été la cause ?
Merci d'avance, et bonne soirée

Bonjour Asterix,
J'ai également beaucoup de chênes sur mon terrain, et j'ai vu mes moutons manger des glands.
Le post date de 2013, peux-tu me dire maintenant comment vont tes moutons ? Si ils sont décédés, quelle en a été la cause ?
Merci d'avance, et bonne soirée

Bonsoir Julienestenn
effectivement, le post date et la brebis s'était bien remise . Tout le monde va bien d'ailleurs, malgré les glands à volonté chaque automne.
Par contre il faut faire attention en cas de vent violent, les glands tombent quand ils sont encore verts, et là il est préférable pour elles de ne pas en faire une consommation excessive
Avec le changement de climat, nous aurons de plus en plus de vent et je pense leur en limiter l'accès en clôturant pendant deux ou trois mois, le temps que les glands murissent voire pourrissent et du coup ils seront moins appétant pour mes brebis.
Bonne soirée

Bonjour Julie

Dans le pré ou sont mes moutons et chèvres , nous avons 2 immenses chênes centenaires qui donnent des milliers de glands .
Nos animaux en mangent allègrement et n'ont jamais étés malades . Pas de diarrhée ni de signes de maladie.
Je pense qu'ils mangent progressivement , lors de l'arrivée des glands et que de ce fait , il n'y a pas d'intoxication.

Cela fait 2 ans que nous sommes arrivés ...
A suivre .

Bar'Quête a écrit:

Ca manque, les éleveurs de porcs itinérants :-)
quelqu'un veut se lancer?

Moi  je veux bien !
Mais quand y'a plus de glands , ils mangent quoi les cochons ?
Ah ouais ! les paysans qui tombent dans leur enclos !
Haha !!

Mes moutons et boucs sont en mode "cochon" parfois le nez dans la terre a chercher glands et marrons. Je n'ai eu que des soucis avec les marrons, des coincements dans la gueule.

Bonsoir à tous,

Me voici de retour après quelques années après le décès de ma très chère Fanny jolie rousse de Péone.

Je m'occupe depuis plusieurs années d'un petit troupeau de chèvres, boucs et un mouton "sauvages" (ils ne le sont plus du tout). J'ai récupéré les deux plus âgées chez moi car elles ne pouvaient plus rester au bord de la falaise avec le nombre de promeneurs avec chien(s).

Je vais déménager pour pouvoir les emmener tous et les mettre enfin à l'abri (1.8 hectare clôturés). Cependant, le terrain regorge de chênes et donc de glands ! Il me semble totalement illusoire de parvenir à les éliminer avant le déménagement sachant qu'il y a enclos et abris à faire et gros casse tête concernant un bouc très puissant (ce sera l'objet d'une autre publication).

Evidemment ils sont tous très friands des glands qui leur sont souvent amenés en friandises par certains promeneurs.

Une vétérinaire m'a dit qu'il ne fallait pas dépasser environ 2 poignées par semaine par animal pour ne pas engendrer d'intoxication !

Je ne sais que penser pour notre aménagement prochain mais notamment je m'interroge quant à l'éventuelle absence de toxicité lorsque les glands sont très mûrs et ont commencé à germer ?

Si par bonheur quelqu'un avait une idée à ce sujet je serais vivement intéressée !

Bonjour et bon "retour" dans la bergerie du forum

Quel beau projet !    Combien de bêtes dans cheptel semi-sauvage ?  

J'ai fusionné votre post avec 2 sujets précédents sur le glands et les risques potentiels. Je vous laisse lire. Je crois qu'il n'y a pas de réponse à propos des "glands germés", et malheureusement, je ne sais : est-ce que quelqu'un aurait l'info ?

BackInGre a écrit:

Bonjour et bon "retour" dans la bergerie du forum

Quel beau projet !    Combien de bêtes dans cheptel semi-sauvage ?  

J'ai fusionné votre post avec 2 sujets précédents sur le glands et les risques potentiels. Je vous laisse lire. Je crois qu'il n'y a pas de réponse à propos des "glands germés", et malheureusement, je ne sais : est-ce que quelqu'un aurait l'info ?

Merci ! Je crois bien que j'ai oublié le fonctionnement du forum et sur le moment je me suis demandée comment j'avais pu modifier le sujet de la publication en pensant créer un nouveau sujet mdr !
C'est un tout petit troupeau qui s'est constitué au fil du temps et des abandons :-(
Les deux plus âgées qui vivent à l'intérieur de mon mobilhome car elles ne veulent plus rester dehors + 7 au bord de la falaise à 10 minutes de chez moi.
3 boucs, 3 chèvres et un mouton (qui tombe amoureux d'une chèvre de temps en temps bien que castré). Ce qui nous fait un total de 9 ce qui est déjà beaucoup pour mon petit budget ! Je leur donnais un peu d'orge aplati mais le prix du sac a triplé ! J'étais assez contente qu'ils puissent trouver un complément avec les glands mais je suis désormais dubitative et inquiète pour leur santé !

Bonjour,

Ah les glands ... quelle prise de tête !
On adore la beauté des grands / gros chênes, on se réjouit de toute l'Histoire abritée par ces augustes ramures, on redoute pour eux les effets de la sécheresse prolongée, se demandant si on ne va pas pousser jusqu'à leur vider une tonne à eau chaque semaine sur les pieds pour les soutenir ... et à l'automne :  on les déteste !!!

Je réduis les parcelles de mes chevaux de moitié pour certaines tellement avec le rebond la zone couverte par les glands est importante.
J'arpente mes prairies de la fin de l'été jusqu'à la pousse de printemps, parfois au-delà, grattant du pied sous l'herbe feutrée pour évaluer l'état et la quantité de glands restant ... et j'espérais que mes moutons ne s'y intéresseraient pas !

Las, ils s'en font des ventrées, j'essaie de les en détourner mais je lâche l'affaire pour eux, je verrai bien  

Voici deux articles de bonne source, rédigés à l'aune des risques pour les équidés pour le premier, plus général pour le second, englobant notamment caprins et ovins dans les espèces à risque, et qui renseignent pertinement sur la composition des glands selon les saisons.
Bonne lecture ... et bonne prise de tête    !


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(en ces temps d'augmentation du coût de l'énergie je rappelle toutefois que le chêne est un excellent bois de chauffage ! )

Pour moi qui vis en Bretagne, les chênes font les 2/3 des arbres qui entourent les prés, impossible de ramasser, et pas assez de terrain pour restreindre la zone de pâture...

Merci Sara !

En plus ça m'a permis de redécouvrir "techniques d'élevage" que j'avais totalement oublié !

En résumé... bah c'est impossible à résumer et encore moins à gérer car tellement de paramètres que finalement il vaut mieux montrer aux chênes de quel bois on se chauffe ! Ce n'est bien sûr qu'une mauvaise plaisanterie car je serais bien incapable de décider d'abattre un chêne. Par ailleurs ils sont tellement nombreux que ce serait un chantier titanesque !

Mais que vais-je faire ? L'interrogation demeure...

Sara a écrit:

Bonjour,

Ah les glands ... quelle prise de tête !
On adore la beauté des grands / gros chênes, on se réjouit de toute l'Histoire abritée par ces augustes ramures, on redoute pour eux les effets de la sécheresse prolongée, se demandant si on ne va pas pousser jusqu'à leur vider une tonne à eau chaque semaine sur les pieds pour les soutenir ... et à l'automne :  on les déteste !!!

Je réduis les parcelles de mes chevaux de moitié pour certaines tellement avec le rebond la zone couverte par les glands est importante.
J'arpente mes prairies de la fin de l'été jusqu'à la pousse de printemps, parfois au-delà, grattant du pied sous l'herbe feutrée pour évaluer l'état et la quantité de glands restant ... et j'espérais que mes moutons ne s'y intéresseraient pas !

Las, ils s'en font des ventrées, j'essaie de les en détourner mais je lâche l'affaire pour eux, je verrai bien  

Voici deux articles de bonne source, rédigés à l'aune des risques pour les équidés pour le premier, plus général pour le second, englobant notamment caprins et ovins dans les espèces à risque, et qui renseignent pertinement sur la composition des glands selon les saisons.
Bonne lecture ... et bonne prise de tête    !


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(en ces temps d'augmentation du coût de l'énergie je rappelle toutefois que le chêne est un excellent bois de chauffage !    )

patgen a écrit:

Pour moi qui vis en Bretagne, les chênes font les 2/3 des arbres qui entourent les prés, impossible de ramasser, et pas assez de terrain pour restreindre la zone de pâture...

Et pas de soucis de santé ?

Non, pas de soucis, ça fait presque 30 ans que j'ai des moutons sur ce terrain (pas les mêmes hein), ils sont tous morts (sauf ceux qui sont encore là bien sûr) de leur belle mort entre 13 et 15 ans...