Le début d'une nouvelle aventure ?

Bonjour,

Humaine de compagnie de plusieurs chevaux et ânes, je réfléchissais depuis quelques mois à la solution (naturelle voire animale) pour entretenir de petites parcelles où mes ânes ne se plaisent plus.
L'idée a fait son chemin, depuis les chèvres jusqu'aux moutons.

J'ai commencé à regarder les races existantes, suis tombée amoureuse des Thônes et Marthod, puis ai entendu parler et vu pas mal de Thônes croisés avec des Nez Noir Du Valais.
Comme il m'est impensable d'héberger des animaux sans pouvoir nouer une relation de confiance avec eux, que mes parcelles sont distantes les unes des autres et nécessitent de "transhumer" par de petites routes ou des chemins pour aller de l'une à l'autre, le caractère sociable des ces deux races m'a décidée.

N'ayant pas les moyens d'investir dans des reproducteurs de haute lignée ni la disponibilité pour se consacrer à l'élevage dans une race, j'ai recherché des animaux qui me plaisent (à l'oeil) et qui montrent une prédisposition envers l'humain même si elles ne correspondent pas à un standard précis.
Nous ne sommes pas sûrs de garder le mâle entier car débutant dans cette espèce nous avons beaucoup à apprendre et l'élevage avec une qualité sanitaire ne s'improvise pas.

Nous devons aller rencontrer fin février deux brebis Thônes et Marthod X Nez Noir pour lesquelles j'ai eu un bon contact avec l'éleveuse (qui élève aussi des chèvres angora et des chèvres miniatures) mais le premier arrivé est un jeune mâle de 11 mois, soi-disant pur Nez Noir Du Valais, acquis auprès d'un couple de particuliers.

Voici Loup, notre premier mouton :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Une jolie tête avec un beau masque noir, malheureusement je ne l'ai pas "palpé" lors de la visite d'achat et nous nous sommes rendus compte en le caressant après s'être présentés à la maison qu'il est très maigre sous sa toison.
Les gens avaient 4 Nez noir : 1 bélier adulte, 2 agnelles de l'an dernier pas très jolies (garrot très bas par rapport à la croupe, antérieurs en X) et ce jeune, mais il y avait aussi sur les +/-4000m2 : une vingtaine de volailles : poules, canards, dindons.

Nous l'avons installé le soir de son arrivée dans un petit parc avec abri, mitoyen du verger où notre vieille anesse pâture.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Il bêlait souvent, se calmant dès que je restais avec lui dans l'enclos.
J'ai ainsi pu me faire connaître, en allant le voir fréquemment, touchée par ce qu'il pouvait ressentir de se trouver brutalement coupé de toute présence ovine, en plus du déracinement.

Dès le lendemain j'ai pu couper la laine autour de ses yeux (il devait évoluer à l'aveugle !), sous les oreilles (des dreadlocks qui maintenaient chaleur et humidité), sur les joues et le cou : des paquets denses de foin et de paille mêlés à la laine.
Il me reste à toiletter les postérieurs et sous la queue, car la laine souillée me semble de mauvaise augure dès que ressortiront les premières mouches.
Je me suis sentie acceptée quand il s'est couché à côté de moi dans son foin et s'est mis à ruminer...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Hier après-midi j'ai craqué et lui ai ouvert la porte de l'enclos afin qu'il rejoigne l'anesse. Il s'est montré très intéressé par elle, j'ai l'impression qu'elle éveille en lui certains désirs    ...
Heureusement elle le repousse fermement mais sans méchanceté et il s'est apaisé et cesse de bêler.

Il se montre très curieux de tout : découvre les chiens, les séances de bricolage, la pierre à sel, et avide de caresses.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je compte sur la docilité de l'anesse pour habituer ce P'tit Loup à marcher en longe, tenir à l'attache, accepter d'être touché partout (j'aimerais savoir tondre et parer les onglons moi-même) comme je le vois de nombreux moutons de cette race.

Pour l'heure c'est son alimentation qui me préoccupe, car à part les feuilles de ronce il dédaigne le foin aujourd'hui, n'a pas touché à l'herbe, et boude le granulé que je suis aller chercher cet après-midi  
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

A plus tard pour la suite de son adaptation !

Sara a écrit:

Voici Loup, notre premier mouton :

Loup ?! Ahahaha  Excellentissime ! Bravo belle idée !! Bienvenue à lui ! il est très beau ! je suis sure qu'il va bien grossir et devenir un beau gaillard !

Très bonne idée de l'avoir mis avec l'ânesse, il faut qu'il se sente "membre d'un groupe".

Oui les moutons sont extrêmenent curieux !! pour notre grand plaisir

Pour le foin dans la laine: ici je brosse les miens tous les jours (voir plusieurs fois par jour : ils addooooOOOOOOooorent ça) et ça permet d'enlever toutes les petites pailles et autres, dans la laine.

Pour le foin à manger : peut-être peux-tu essayer ça : te mettre à côté du râtelier : tu tires le foin du râtelier et tu lui donne à la main, tu répètes ça un bon moment et puis tu le laisses seul avec râtelier...

Oui, j'ai bien vu qu'il goûte tout ce que je lui propose !
Pour le brosser quel type de brosse utilises-tu ? Moi je ne le ferai pas tous les jours mais de temps en temps, surtout s'il aime çà !

Ah merci pour ce partage ! Un très beau début!

Effectivement pour les moutons la solitude est très angoissante. Grâce à l'ânesse sympa il devrait pouvoir patienter en attendant le reste de son futur troupeau.


En tout cas il a l'air particulièrement sympa, sociable et intelligent  Ce jeune homme


C'est très bien qu'il ait le réflexe de manger des ronces. C'est excellent à tout point de vue . Il est très probable qu'il se fasse tout seul une cure digestive d'adaptation .

Les moutons sont d'excellent herboristes et celui-là m'a l'air doué. Ce qui lui conviendrait sans doute ce sont les produits vermifuges et digestifs à base de plantes et d'huiles essentielles ( il y a tout un post sur le sujet).




Concernant le foin on peut le laisser faire à sa guise mais s'il n'y est pas habitué faire comme le dit BackInGre ou venir chaque jour avec une petite quantité de foin nouveau ( les moutons adorent ce qui est nouveau ( même si ça vient de la même meule, l'essentiel c'est qu'il ne connaisse pas encore ces brins là ).


Je vois une pierre à sel: veiller à ce qu'elle soit adaptée aux ovins c'est à dire sans cuivre .

Oui Anipatchen, c'est une pierre à sel pur.
Je sais que pour tous les herbivores l'apport en sel pur est nécessaire.

J'ai passé beaucoup de temps à parcourir les rubriques du "post-it Alimentation" que tu as eu le courage de rassembler, ainsi que divers posts où chacun expose ses interrogations et les réponses éclairées qui lui sont apportées.

Il avait été vermifugé par produit vétérinaire début janvier par ses ex-propriétaires, je pense que refaire un traitement chimique à juste M+1 risque de "secouer" sa flore.
Je lui ai mis à disposition un seau pour ovins et équins à base de plantes, algues et minéraux mais il n'y touche pas. Il attrape du lierre, vermifuge naturel aussi, en plus des ronces.
Je vais essayer de les faire passer en journée demain dans une petite parcelle avec l'anesse où il y a de l'herbe qui n'a pas gelé, et beaucoup de petits pieds de ronces et de lierre dans les haies.

J'ai aussi passé un très bon moment hier soir à lire les 15 pages de présentation de ton troupeau, avec les magnifiques images qui montrent la beauté de votre lieu et la sérénité de la relation avec vos animaux ... J'aimerais que les Vosges soient notre prochaine destination Vacances, quand ton le "petit monde" ici aura trouvé ses marques.

Sara a écrit:

Oui, j'ai bien vu qu'il goûte tout ce que je lui propose   !
Pour le brosser quel type de brosse utilises-tu ? Moi je ne le ferai pas tous les jours mais de temps en temps, surtout s'il aime çà !

C'est une brosse comme ça : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Au début, ils ne comprennent pas bien cette nouvelle sensation (ça doit chatouiller un peu) mais rapidement, ils adooooorent et restent totalement immobiles : je l'ai toujours dans ma poche ! Maintenant, quand je les brosse, Zéro et Romuald pointent littéralement le museau vers le ciel, en extase, pour que je fasse bien les joues

BackInGre a écrit:

Au début, ils ne comprennent pas bien cette nouvelle sensation (ça doit chatouiller un peu) mais rapidement, ils adooooorent et restent totalement immobiles : je l'ai toujours dans ma poche ! Maintenant, quand je les brosse, Zéro et Romuald pointent littéralement le museau vers le ciel, en extase, pour que je fasse bien les joues

Ah oui j'ai remarqué que les caresses et gratouilles sur les joues il kiffe !
Je vais l'initier avec une étrille en plastique pour les chevaux, j'en ai qui ressemblent à ce que tu montres

Côté nourriture c'est parfait alors. Ne t'inquiète pas trop, l'herbe visible sur la photo est largement suffisante pour un mouton.
Quant au vermifuge chimique oui oui c'est plus que suffisant .
Le seau de minéraux tu pourras lui faire goûter en lui en mettant un peu sur le bout du museau avec les doigts . Si c'est un mouton bien dans sa tête comme ça a l'air d'être le cas, il ne se montrera pas avide de faire des expériences gustatives mais plutôt prudent concernant tout ce qui est nouveau ( goûter et adopter un nouvel aliment se fait sur environ 3 jours d' essais cliniques )

Sara a écrit:

J'ai aussi passé un très bon moment hier soir à lire les 15 pages de présentation de ton troupeau, avec les magnifiques images qui montrent la beauté de votre lieu et la sérénité de la relation avec vos animaux ... J'aimerais que les Vosges soient notre prochaine destination Vacances, quand ton le "petit monde" ici aura trouvé ses marques.

. Nous serons heureux d'avoir de la visite

Bonjour,

Voici quelques nouvelles de l'installation progressive de notre petit troupeau :

Nous avons pris la route samedi matin pour aller chercher deux brebis réservées chez une éleveuse.
Loup ne semblait pas dans son état normal, comme "hébété", indifférent à l'anesse et à nous, se déplaçant tête dressée dans l'enclos. Il avait dédaigné sa ration, et des selles liquides jonchaient leur parc de nuit.
Mais il nous fallait partir et j'ai pris le volant en espérant fort qu'il se rétablisse, et renforcée dans mon idée qu'il ne fallait plus tarder à aller chercher ses compagnes et compagnons.
Le soir il restait debout immobile, ou bien se couchait et semblait grincer des dents. Toujours en diarrhées. Prise de température (39,68°C), administation de 40ml d'eau et d'argile + charbon végétal (merci le forum ! ) et tel au véto.
Selon le véto la température indiquait de la fièvre (j'ai trouvé toutes les fourchettes de température admissibles les plus contradictoires sur des PDF vétérinaires  ) et sur ses conseils lui ai donné un anti-inflammatoire.

Le lendemain matin nouvelle seringue d'argile et charbon dilué, à 12h re anti-inflammatoire, et la reprise de l'alimentation s'est faite au fil du dimanche.
La température a toujours oscillé entre 38,7 et 39,5°C.
Les selles sont aujourd'hui presque "normales".

Je lui ai mis à disposition le bicarbonate de soude, l'argile verte concassée et l'eau vinaigrée.
Je le vois maintenant régulièrememnt aller au seau de minéraux, plantes et argile acheté à la coopérative (composition +/- comme celle du Comptoir des Plantes mais moitié moins cher).

Si mon véto pense à une pasteurellose, je l'entends, mais pense aussi qu'il s'agit là d'une manifestation post-traumatique liée à son arrivée, la perte des congénères, les modifications alimentaires (dont les effets de sa purge avec les ronces).
Les brebis sont assez sauvages, elles semblent plus saines que lui (qui est marqué par ses carences dues à ses débuts chez des particuliers qui n'y connaissent pas grand-chose en élevage et ne se posent pas de questions ) et je persiste à penser qu'il me faut le "retaper' avant de le mettre avec elles, d'autant plus que je ne veux pas avoir de petits cette année (notre mini-bergerie ne sera pas prête).
J'intensifie mes recherches de mâle (castré ou non) apprivoisé pour lui procurer au plus vite une compagnie ovine  ...

Tant mieux si les selles sont presque normales ! Alors bien arrêter l"argile, sinon ça va le constiper ! C'est bien qu'il aille de lui-même au seau à lécher, il est tout à fait capable de juger quand c'est bon pour lui.

Pour les températures, elles sembleraient normales :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Waou ! Bienvenue aux filles !

Et bravo pour les soins à Loup. Oui il est sans doute encore un peu fragile mais avec tous ces bons soins et un environnement riche il va se faire une belle santé ; en plus il a des voisines à éblouir

Bonjour,

J'ai pris le clavier hier soir pour raconter la belle après-midi d'hier et j'aurais besoin de  un plein d'avis !

Comme je le dis dans le sujet "Matériel de clôture" je galère pour trouver un à deux compagnons pour mon mâle d'un côté, et les femelles de l'autre car soit je trouve des agneaux "manipulés" à réserver pour dans 2 mois soit des agneaux "sauvages" disponibles mais à apprivoiser et à faire castrer aussi, soit des adultes familiers stérilisés à 2h minimum de route, soit des adultes stérilisés mais sauvages ...

Du coup je me demande si en mettant mon mâle avec les brebis d'ici à deux semaines, le temps tout de même de tenter de les apprivoiser ou en tous cas qu'elles se détendent un peu, ça me permettrait d'avoir des naissances vers septembre : avec un peu de chance j'aurai de l'herbe encore sur les parcelles dédiées aux moutons, il ne fera pas un temps pourri, et ainsi j'élève ces petits en les habituant à tout ce qui compose notre quotidien : enfants, chiens , poules, chevaux, ânes qui braient, ils seront stérilisés par le vétérinaire et il n'y aura pas à courir aux quatre coins de la région dans les semaines qui viennent, mes ovins seront heureux, peut-être que Loup montrera à ses compagnes que nous ne sommes pas des monstres ...
Cela me paraît le plus simple mais mon compagnon refuse l'idée d'avoir des agneaux cette année, il veut que je continue à chercher des jeunes apprivoisés.
Que feriez-vous si vous vous étiez mis dans la même complexité que moi   ?

Merci de vos retours, et je vous promets : dans quelques mois je ne posterai que des messages sereins avec des photos dégageant un max de plénitude    !

Hello Sara, pas de réponse évidente à te donner (sinon tu aurais trouvé toi-même !) mais tu sais on est tous arrivés sur ce forum suite à des problèmes et des questions, et puis on est restés parce qu'on s'y trouve bien entre gens qui aiment les moutons et d'autres animaux... donc pose tes questions sans crainte de déranger, on répond comme on peut avec notre plus ou moins grande expérience mais en tous cas beaucoup de bonne volonté !

Différentes pistes :

- d'abord c'est pas parceque tu vas mettre tes brebis avec le mâle, que hop, cracracbadaboom ! elles se retrouvent pleines immédiatement : il faut qu'elles soient en chaleur et puis que "ça" fonctionne ... mais ça arrivera à un moment ou un autre si tu les mets ensemble, on est bien d'accord...

- Ensuite, de ma petite expérience avec 2 agneaux, je déconseillerai de les avoir à l'automne : l'hiver arrivera vite et il seront ni très gros, ni avec beaucoup de laine et l'alimentation va devenir moins riche (herbe bien moins grasse et bien moins verte). Et même si tu leur donne tout ce qu'il faut à côté, tu vas souvent te demander si c'est suffisant pour eux etc.. Aussi je ne sais pas dans quel région tu habites, mais attention en Septembre l'herbe est souvent compètement "cramée" et pas du tout nutritive. Les avoir en mars/avril/mai reste vraiment la meilleure période pour leur développement. Ca serait plus serein pour eux... et pour toi.

- Cette solution que tu mentionnes "soit des adultes familiers stérilisés à 2h minimum de route," me semble pas mal....

- Sinon, c'est la saison des naissances : vois s'il n'y a pas un éleveur qui se retrouve avec un agneau abandonné par une mère, à nourir au biberon....

Sara a écrit:

Bonjour,

Comme je le dis dans le sujet "Matériel de clôture" je galère pour trouver un à deux compagnons pour mon mâle d'un côté, et les femelles de l'autre car soit je trouve des agneaux "manipulés" à réserver pour dans 2 mois soit des agneaux "sauvages" disponibles mais à apprivoiser et à faire castrer aussi, soit des adultes familiers stérilisés à 2h minimum de route, soit des adultes stérilisés mais sauvages ...

BackInGre a écrit:

- Sinon, c'est la saison des naissances : vois s'il n'y a pas un éleveur qui se retrouve avec un agneau abandonné par une mère, à nourir au biberon....

Pour contribuer à réfléchir, je me demande si la solution de l'agneau est vraiment adaptée puisqu'il s'agit de trouver un compagnon à Loup ?

L'agneau va mettre du temps à grandir et s'il faut le biberonner encore plus.

Les agneaux "sauvages" dont tu parles ont quel âge ?

Merci de vos retours  !

Oui, la solution de mettre le bélier avec les brebis histoire de se faciliter la tâche aujourd'hui je vais la payer plus tard  :/
D'abord, comme tu le dis BackInGre parce qu'effectivement il faudra complémenter les agneaux dès l'automne (voire les mères aussi selon le stade de l'allaitement et la qualité de l'herbe disponible)
Ensuite parce qu'elles vont revenir en chaleur probablement en hiver suite au sevrage des petits donc enchaîner une seconde gestation
Enfin parce que l'une d'elles n'a que 1 an et que comme les NNDV et Thônes & M sont des grandes races il me semble préférable d'attendre l'hiver à venir pour la "faire porter", alors avoir deux gestations sur la même année civile ça aurait sûrement des conséquences néfastes sur sa constitution.

Il est vrai que je panique un peu mais bon : il n'y a pas péril en la demeure, les deux brebis sont dans la cabane et en plus d'aller les voir 15 fois par jour ("Un peu d'eau Mesdames ? un peu de foin ? ça vous dirait une p'tite ration ?") cet après-midi je les ai mises à l'attache calmement au soleil dans l'enclos. Elles ont pu nous voir passer et repasser avec les chiens, les mômes qui courent, crient, gesticulent, ... elles semblaient moins prêtes à grimper aux arbres !
Quand à Loup il est toujours avec l'ânesse mais dans un nouveau petit pré de 1000m2, je vais le voir souvent aussi et il semble s'être accommodé de cette situation.
En tous cas il se met à flairer mes vêtements avec beaucoup d'intérêt, je dois commencer à sentir la brebis !

Et oui c'est la saison des naissances, je vais patienter : ce serait bien le diable s'il ne se trouvait pas un p'tit copain pour mon bélier dans toute cette campagne !

 Merci pour le partage de votre "regard" sur cette situation.

A plus tard pour la suite    !

anipatchen a écrit:

Pour contribuer à réfléchir, je me demande si la solution de l'agneau est vraiment adaptée puisqu'il s'agit de trouver un compagnon à Loup ?

L'agneau va mettre du temps à grandir et s'il faut le biberonner encore plus.

Les agneaux "sauvages" dont tu parles ont quel âge ?

Bonsoir Anipatchen,

Effectivement les agneaux dont j'ai contacté les naisseurs ont 4 mois environ. Cela ferait une présence ovine pour mon jeune bélier mais ça ne serait pas très "fun" pour eux parce qu'à cet âge-là ils ont d'autres besoins que lui, dont celui de jouer, et être agneau tout seul ce ne doit pas être très drôle ...
Je redoute un peu la confrontation avec un autre mâle car il y a pas (trop) loin de chez moi un bélier de 2 ans apprivoisé, sympa. Il semble plus costaud que mon jeune bélier donc pourrait devenir dominant, mais je ne tarderai pas à le faire stériliser ça rééquilibrera peut-être le rapport de force entre eux.

Bonjour,

à mon avis, puisque vous êtes dans la découverte de l'élevage des moutons et que vous ne voulez pas faire reproduire tout de suite, et qu'en plus, ce serait plus simple pour tout le monde que mâle et femelles soient réunis, avec l'âne aussi tant qu'à faire, enfin, bref, le plus simple, ce serait de faire castrer le jeune "Loup" et de réunir tout ce petit monde.

Et de passer en mode "tranquille, je m'asseois et je profite du spectacle", plutôt que de chercher toutes sortes de solutions plus casse tête les unes que les autres.

Et l'évolution du troupeau, ce sera une autre étape, plus tard.

Nan ?

Ps : il y a un produit qu'il est intéressant d'avoir chez soi en prévision d'épisodes de diarrhée dûe à une digestion compliquée, c'est RUMYGASTRIL, des sachets en poudre, on mélange avec de l'eau et on drogue l'animal durant quelques jours, ça rétablit l'équilibre intestinal ; ils doivent comprendre les bienfaits que ça leur apporte parcequ'ils se laissent volontiers soigner avec ce produit.

Autre chose :

"Je lui ai mis à disposition un seau pour ovins et équins à base de plantes, algues et minéraux mais il n'y touche pas. "

Je complémentais avec des seaux comme ça il y a quelques années, il fallait de la biotine à un de mes béliers pour ses cornes, et les autres en ont profité également.
Problème, le support, c'est de la mélasse, quand ils commencent à aimer, ils y vont souvent, ça leur sucre le corps en excès, les tiques adorent, mais vraiment ADORENT !!!
J'ai fini par me retrouver avec toutes mes bêtes portant une crête de tiques tout le long de la colonne vertébrale, je m'en suis aperçue grâce aux mouches qui les suivaient lors d'une promenade... de 3 à 5 cm de largeur sur toute la longueur, une horreur...
Là, je n'ai pas tergiversé, c'était la méthode forte sinon rien, Dympigal en pulvérisation, puis essence de lavande ou lavandin (je ne sais plus, nous sommes producteurs), et ensuite, nettoyage de la bergerie, encore du Dympigal, puis de la chaux partout et pardessus de la terre de Diathomée.
Et bien sûr, élimination du seau.
Ça a été réglé, terminé.

Je n'avais jamais vu un tel phénomène, c'est un post sur le forum de l'alliance pastorale, que je gardais en mémoire, qui m'a tout de suite fait comprendre l'origine du problème.

Dans l'urgence, j'ai dû aussi leur balancer une dose d'IVOMEC (ivermectine) , ça élimine tout ce qui suce de l'extérieur, alors puisque de toute façon ils ont régulièrement des oestres dans le nez, je les traite avec ça plusieurs fois par an.
(Il y a bien l'idée de leur pulvériser une huile essentielle dans le nez chaque matin pour tenir ces parasites, les oestres, au loin, mais pour un troupeau de 20 à 30 ouessants non apprivoisés, donc plutôt dynamiques, on a vite fait de choisir la simplification).
L'IVOMEC, c'est en sous cutanée, là où la peau a peu de poils, sous une aisselle.

Pour en revenir au RUMYGASTRIL, il y a de la noix vomique dedans (nux vomica, pour ceux qui sont branchés homéo).

marguerite a écrit:

Bonjour,

à mon avis, puisque vous êtes dans la découverte de l'élevage des moutons et que vous ne voulez pas faire reproduire tout de suite, et qu'en plus, ce serait plus simple pour tout le monde que mâle et femelles soient réunis, avec l'âne aussi tant qu'à faire, enfin, bref, le plus simple, ce serait de faire castrer le jeune "Loup" et de réunir tout ce petit monde.

Et de passer en mode "tranquille, je m'asseois et je profite du spectacle", plutôt que de chercher toutes sortes de solutions plus casse tête les unes que les autres.

Et l'évolution du troupeau, ce sera une autre étape, plus tard.

Nan ?

Ps : il y a un produit qu'il est intéressant d'avoir chez soi en prévision d'épisodes de diarrhée dûe à une digestion compliquée, c'est RUMYGASTRIL, des sachets en poudre, on mélange avec de l'eau et on drogue l'animal durant quelques jours, ça rétablit l'équilibre intestinal ; ils doivent comprendre les bienfaits que ça leur apporte parcequ'ils se laissent volontiers soigner avec ce produit.

Bonjour Marguerite,

C'est évidemment une solution à laquelle j'ai pensé et qui apaiserait bien humains et ovins. Il est vrai qu'on a acheté notre bélier un peu cher chez des personnes qui ne s'en sont pas occupés correctement et se sont fait de l'argent sur son dos en profitant de l'engouement pour la race.
Je suis pour bien des espèces opposée à la reproduction (les refuges et assos de protection animale sont blindés) et ce commerce dont la qualité de vie des animaux fait les frais m'écoeure.
Alors m'asseoir sur mes convictions pour faire naître dès l'année prochaine des petits croisés Nez Noir Du Valais X Thônes et Marthod qui seraient vendus apprivoisés, habitués à toutes sortes d'autres animaux, auraient bénéficié de soins attentifs à des gens dont certains ne sauront pas poursuivre une alimentation correcte pour la suite de leur croissance, ne les considèreront que comme des tondeuses une fois l'effet de nouveauté passé et l'âge adulte atteint (donc la mignonnerie disparue) ... effectivement cela me tracasse pas mal.

Après discussion avec mon compagnon on aimerait quand même avoir une fois des petits que l'on garderait en faisant stériliser les mâles (dont le père).
Pour le moment je cherche un cabinet véto qui propose la stérilisation par chirurgie, avec anésthésie et anti-douleurs, car j'ai lu plusieurs témoignages sur la castration avec les pinces et son résultat aléatoire selon les cas (qu'il s'agisse de neutralisation incomplète des canaux ou de la douleur subie par l'animal). Mon vétérinaire ne propose que la pince avec analgésie.

Mais cette option de la stérilisation de notre bélier à court terme, bien sûr, je l'envisage, pour son évidence dans la simplicité.

marguerite a écrit:

Autre chose :

"Je lui ai mis à disposition un seau pour ovins et équins à base de plantes, algues et minéraux mais il n'y touche pas. "

Je complémentais avec des seaux comme ça il y a quelques années, il fallait de la biotine à un de mes béliers pour ses cornes, et les autres en ont profité également.
Problème, le support, c'est de la mélasse, quand ils commencent à aimer, ils y vont souvent, ça leur sucre le corps en excès, les tiques adorent, mais vraiment ADORENT !!!
J'ai fini par me retrouver avec toutes mes bêtes portant une crête de tiques tout le long de la colonne vertébrale, je m'en suis aperçue grâce aux mouches qui les suivaient lors d'une promenade... de 3 à 5 cm de largeur sur toute la longueur, une horreur...
Là, je n'ai pas tergiversé, c'était la méthode forte sinon rien, Dympigal en pulvérisation, puis essence de lavande ou lavandin (je ne sais plus, nous sommes producteurs), et ensuite, nettoyage de la bergerie, encore du Dympigal, puis de la chaux partout et pardessus de la terre de Diathomée.
Et bien sûr, élimination du seau.
Ça a été réglé, terminé.

Je n'avais jamais vu un tel phénomène, c'est un post sur le forum de l'alliance pastorale, que je gardais en mémoire, qui m'a tout de suite fait comprendre l'origine du problème.

Merci pour l'info sur le Rumigastryl, j'aurais dû me soucier de constituer une pharmacie de secours AVANT l'arrivée des animaux !

Pour le seau je surveille sa consommation et là il n'y touche plus. C'est un seau qui contient une synergie de plantes aux effets répulsifs sur les parasites internes et externes (en complément d'un protocole de vermifugation) : absinthe, ail, citron, courge, fougère, origan, thym.
C'est un produit récemment mis sur le marché qui a reçu l'aprobation des éleveurs qui l'ont utilisé l'an dernier. Mais oui, je vais ouvrir l'oeil sur l'environnement de mes animaux avec le retour des insectes !

 En repensant à ce que j'ai écrit plus haut :

le plus simple, nonobstant la croissance encore en cours de mon bélier et d'une de mes brebis : c'est de rassembler ce trio dans les prochaines semaines, assumer les naissances à venir à l'automne en complémentant ce petit monde et faire stériliser le bélier et son/ses fils selon dans la foulée.


Si je parviens à convaincre mon compagnon c'est la solution qui me semble le mieux concilier le bien-être de nos animaux et nos attentes : un petit troupeau de compagnie bien dans ses onglons qui pourra dérouler sa petite vie à nos côtés sans prises de tête !

Bonjour à tous !

Voici les nouvelles de notre petit troupeau :

Après avoir maintenues fermées (et même attachées au début) pendant quelques jours nos deux brebis sauvages la régularité de nos visites (qui s'accompagnaient de nourriture, boisson, et petits temps de déplacement) a payé et je peux aujourd'hui déplacer mon petit lot de moutons en longe sur de petites distances sans avoir de nourriture avec moi.

Voici quelques images pour vous présenter les dernières arrivées :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les deux brebis échappées dans la grande parcelle non clôturée

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La période à l'attache dans l'enclos en journée, puis dans l'abri le soir venu avec les visites de tous -dans le calme- pour leur apporter eau, nourriture, rester un peu à leurs côtés pour leur permettre de s'approcher nous flairer, nous cerner.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Jaspe (au premier plan) et Cornaline ruminant dans le verger, libres, après les quelques jours de "punition".

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Depuis une semaine la douce vie avec Loup et Clarinette (notre ânesse) dans le verger à côté de la maison.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les différentes rencontres ...

Tout celà donne à mon petit coin de Creuse un p'tit air d'Ecosse ou d'Irlande   , et mes 3 moutons sont bien heureux de ce choix de les avoir rassemblés !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Surprise !  

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]