gérer l'arrivée d'un "nouveau né" cameroun

Bonjour, depuis le 12 juillet nous avons eu une naissance  , tout c'est très bien passé, mais le bélier était assez nerveux, il bousculait la petite femelle donc j'ai séparé la femelle et sa petite dans un parc et dans un autre juste à côté le bélier et une autre femelle, ils se rapprochent très souvent, il y a une semaine j'ai essayé de les mettre ensemble, le mâle n'a fait que poursuivre la nouvelle mère durant une heure et du coup le petit était paniqué ...j'ai donc reséparé tout le monde,  dois je les laisser séparé jusqu'a la vente ou l'échange de la nouvelle petite femelle; sachant que la femelle seule avec le mâle réclame l'autre mère, elles ont une très bonne complicité, mon but serait de remettre tout le monde ensemble, comment faire ?

Bonjour,

Si c'est comme pour les chevaux, environ une semaine après la mise bas, la femelle est de nouveau en chaleur.
(avec la classique diarrhée du poulain due aux changements hormonaux dans le corps de la mère et donc dans le lait)
S'il y a comptage de fleurettes et conclusion amoureuse, le poulain est lui aussi tout paniqué...
C'est normal, c'est ainsi dans la nature.
Ensuite, la jument est pleine et n'aura ses chaleurs qu'une semaine après la mise bas suivante.
Etalon, jument et poulain trouvent donc leurs marques sans plus de stress une fois cette période passée.
Mais pour les moutons, je ne sais pas si ça correspond, et je suis curieuse d'en apprendre plus.

J'aurais tendance à dire, ne t'inquiète pas c'est normal. Tu as bien fait de séparer la mère et le petit au début. Ca leur permet d'établir une relation au calme, sans intrus. Lors de la remise en troupeau, le bélier va marquer son territoire. C'est sans doute un peu dur à voir, mais généralement, c'est sans dommage pour l'agneau. Une fois que le bélier aura compris que l'agneau ne présente pas de risque pour lui vis à vis de sa place de chef du troupeau, il le laissera tranquille.
Il faut un peu surveiller, de loin, que le bélier ne soit pas trop virulent.
Ici au printemps, pendant les 3 ou 4 jours qui ont suivi les deux mise bas, le bélier donnait des coups de tête qui mettait les agneaux par terre. Ceux-ci se relevaient rapidement et retournaient sous les jupes de leurs mères respectives. Ensuite, les agneaux ont compris qu'il vallait mieux ne pas trop s'approcher de lui. Puis tout le monde a trouvé sa place et il n'y a plus eu de soucis du tout...

En ce qui concerne les chaleurs chez les brebis, on ne va pas tarder à rentrer dans la période favorable. Les brebis sont en chaleur à l'automne, période où la durée du jour diminue. Elles ne reviennent pas en chaleur après la mise-bas comme les juments. Chaleur à l'automne, 5 mois de gestation, mise-bas au printemps : c'est le cycle naturel... Après, les éleveurs font souvent du déssaisonement, pour avoir des agneaux à vendre à l'époque où ils sont le mieux vendu (Pâques ou Aïd...) avec des traitements hormonaux à base de progestérone et de PMSG.

ktof a écrit:

J'aurais tendance à dire, ne t'inquiète pas c'est normal. Tu as bien fait de séparer la mère et le petit au début. Ca leur permet d'établir une relation au calme, sans intrus. Lors de la remise en troupeau, le bélier va marquer son territoire. C'est sans doute un peu dur à voir, mais généralement, c'est sans dommage pour l'agneau. Une fois que le bélier aura compris que l'agneau ne présente pas de risque pour lui vis à vis de sa place de chef du troupeau, il le laissera tranquille.
Il faut un peu surveiller, de loin, que le bélier ne soit pas trop virulent.
Ici au printemps, pendant les 3 ou 4 jours qui ont suivi les deux mise bas, le bélier donnait des coups de tête qui mettait les agneaux par terre. Ceux-ci se relevaient rapidement et retournaient sous les jupes de leurs mères respectives. Ensuite, les agneaux ont compris qu'il vallait mieux ne pas trop s'approcher de lui. Puis tout le monde a trouvé sa place et il n'y a plus eu de soucis du tout...

En ce qui concerne les chaleurs chez les brebis, on ne va pas tarder à rentrer dans la période favorable. Les brebis sont en chaleur à l'automne, période où la durée du jour diminue. Elles ne reviennent pas en chaleur après la mise-bas comme les juments. Chaleur à l'automne, 5 mois de gestation, mise-bas au printemps : c'est le cycle naturel... Après, les éleveurs font souvent du déssaisonement, pour avoir des agneaux à vendre à l'époque où ils sont le mieux vendu (Pâques ou Aïd...) avec des traitements hormonaux à base de progestérone et de PMSG.

Tiens...
Je réagis par étonnement après ce que j'ai vu avec mes douces.
En effet, Bar'Quête, 1 an et demi, a été visiblement en chaleur début juillet (c'est entre autres ce qui m'a fait avancer la castration de Kirikou).

Ce n'est donc pas normal?

Bar'Quête a écrit:

Tiens...
Je réagis par étonnement après ce que j'ai vu avec mes douces.
En effet, Bar'Quête, 1 an et demi, a été visiblement en chaleur début juillet (c'est entre autres ce qui m'a fait avancer la castration de Kirikou).

Ce n'est donc pas normal?

Disons que c'est tôt. Chez le mouton, l'induction des chaleurs est provoquée par le photopériodisme : lorsque la durée du jour décroit, le mouton entre en chaleur. Pour la plupart des races, le pic de fertilité se situe entre fin août et fin novembre. Ensuite, elles sont en repos sexuel.
C'est cohérent avec leur durée de gestation et la disponibilité de l'alimentation : saillie en automne, mise bas 5 mois plus tard au printemps, lorsque l'herbe recommence à pousser...
On retrouve ce cycle chez les cerfs, les chevreuils et la plupart des grands herbivores sauvages.

Après, il peut y avoir des exceptions. Certaines races peuvent avoir qques oestrus au printemps, mais, à mon avis (je n'ai pas creusé la question !) c'est sans doute le résultat de croisements, d'intervention humaine en tout cas (sélection sur des critères de prolificité ?...)

Edit : je viens de lire un truc : les races originaires de régions éloignées de l'équateur ont des faibles durée de fertilité (suffolk, texel...= septembre à janvier) alors que les races originaires de régions plus proche de l'équateur ont des durées plus longues (dorset, romanov, ile de france = juillet à mars).

Bonne fin de WE

Bonsoir,
Merci pour vos réponses, j'ai donc séparer la petite brebis avec sa mère et laissé la deuxième femelle avec le mâle, tout ces très bien passé.
Lors de la réunification !! oui le mal c'est avéré assez autoritaire avec la femelle mais n'a pas trop fait cas de la petite brebis, mais il a couru de longues périodes derrière la femelle.
Là j'ai actuellement donc une femelle et une jeune brebis de 1 mois 1/2 avec le bélier et dans un autre parc une brebis avec une toute nouvelle femelle du 31 janvier du coup je pense rassembler le troupeau plus rapidement pour que les jeune jouent ensemble.


J'aimerai le faire le weekend prochain quand pensez vous ? (auparavant je rassemblais le troupeau au bout d'un moi 1/2 après chaque naissance)

ktof a écrit:

(.................)
Edit : je viens de lire un truc : les races originaires de régions éloignées de l'équateur ont des faibles durée de fertilité (suffolk, texel...= septembre à janvier) alors que les races originaires de régions plus proche de l'équateur ont des durées plus longues (dorset, romanov, ile de france = juillet à mars).

Bonne fin de WE

Oups, je n'avais pas vu la réponse apportée il y a longtemps.
Merci pour les infos!